Extrait de « La Célébration du Mystère de l’Être » par Michel-Maxime Egger.
Le court-métrage documentaire d’Alain Resnais & Chris Marker pose une question ; « Pourquoi l’art africain est exposé au musée de l’Homme et l’art grec au Louvre ? », Sorti en 1953, le propos du film révèle l’orientation diffusionniste de l’art moderne.
Cette analyse de « la part maudite » de Bataille éclaire sur un aspect assez négligé de ce livre ultra dense où Bataille propose un modèle de décroissance comme orientation philosophique.
Je me souviens qu’un groupe a réussit à atteindre un camion de gendarmerie qu’ils ont ouvert en défonçant la porte, j’ai vus des gens hésiter à ramasser les Famas qu’ils ont trouvé et se raviser…
Tout roman, poème, tableau, musique, qui ne se détruit pas, je veux dire qui ne se construit pas comme un jeu de massacre dont il serait l’une des têtes, est une imposture.
L’histoire, le matérialisme, le monisme, le positivisme, et tous les mots en “ismes” de ce monde sont des outils vieux et rouillés dont je n’ai plus besoin et auquel je ne prête plus attention.
C’est dommage que ce soit la souffrance qui nous fasse nous lier pour reconstruire ce qu’on aurait bien voulu avoir reçu a notre naissance.
En une journée, j’ai vu un gars drifter dans un rond-point, des meutes de chiens s’attaquer pour une poubelle éventrée, des chevaux qui errent en bouffant du pain sec dans la rue…
Suite à une invitation d’Aliette Griz et de la bibliothèque communale Hergé, nous avons fait écrire au public de la nocturne du 26 novembre des fragments de rêves, des souvenirs. Ici, une retranscription de cette proposition d’écriture à plusieurs mains. J’ai rêvé de toi, j’en rêve chaque matin. J’ai rêvé de la mer qui te couvrait comme un drap et tu dormais à mes côtés avec le bruit…
On confond deux mots qui, au lieu d’exprimer deux semblables, expriment deux contraires : l’Inintelligible et l’Incompréhensible.