Essaouira, January 24, 2024 M. The wind is on my back as i’m writing to you. Black eyes into the Pacific blue. You look at me, I can see you. I have nothing to fear. I am on the rooftop, the sun caressing my back. Somewhere the adan1the call to prayer and the sound of waves. I am writing from a language in exile. Back…
Je t’écris depuis une langue sans vérité, il y a des langues où ils n’ont pas de mots pour dire « je t’aime », ma langue n’a pas de mots pour dire : 5 350 enfants sont morts.
Ana Mendieta est une artiste cubano-américaine qui a exploré la relation entre le corps, la nature et la mort. Elle est morte tragiquement en 1985 à l’âge de 36 ans. Sa mort a relevé des questions sur la violence domestique et la discrimination systémique contre les femmes et les personnes de couleur dans les années 1980.
D’ici je vois les mille collines de sang sec, leurs flancs scarifiés, leurs chemins de cicatrices. Le relief des montagnes en crânes broyés. Sinueuses sont les rivières de sang, elles rigolent entre les cadavres. Pourtant, l’azur n’a pas cessé d’être splendide.
Tisser entre ces réalités qui ne coïncident plus le segment des hétérotopies : Tenir pour établis que si le capital se nourrit de sa critique, nous travaillerons à devenir incomestibles.
T’es-tu déjà demandé, si tu ne devais voir qu’une couleur, à choisir, ce serait laquelle ? J’en discutai avec Vincent. Pour peindre il commence par lancer une tâche avec la peinture qui lui tombe sous la main. Il réfléchit à partir de l’imposition de cette première couleur. La question est éludée. D’autres artistes sont désarmés à la vue des possibilités d’une page blanche. Pour moi c’est…
L’expérience de l’écriture est indissociable de la nécessité des luttes. Il faut défendre ce qu’il reste à écrire ou rédiger des tickets de caisse. Nathaniel Molamba Retour de sablière À la sortie des ville : le monde est monde. Les gens sont les gens. La publicité ne le leur a pas enseigné. Ils sont à leurs manières. Incertitude du chemin. Dans la nuit, le passant…