Les yeux effarés comme de rondes billes
où brillent toutes rétrécies de noires pupilles
de mydriases et d’ivresse rétractées.
Des mouvements d’yeux vifs, saccadés.
La mâchoire se balance comme au flot les bateaux
sur une mer en transe sous les vents hardtekno
Clac ! Claquent les dents en domino
s’effritent déjà, par les chocs, en morceaux.
Le cœur pour deux heures par l’esprit asservi.
Les veines comme des fleuves sinuent, toxiques
vers les cerveaux battant sous les bass métriques.
Sans lendemain semble soudain la Nuit.
Mais le matin à pas incertains déjà luit
sur les crânes. Les ivresses s’estompent
et les cris et les rires et les grandes pompes
tracent leur sillon blême aux chutes
à venir. Les désharmonies alors en lutte
contre l’extase, abattent les résistances
des cœurs en demande ; vous n’avez plus l’aisance
de vos yeux effarés. Et vos mâchoires claquées,
et vos cœurs, sont esclaves des nouvelles nuisances.
Alors votre peuple a cessé de danser.
image d’illustration chinée sur : Bass Expression